La désimpro

Art oratoire

Peut-on vraiment rester soi-même et convaincre à l’oral ?

Cet épisode de LaKolo nous emmène explorer l’art oratoire et son utilisation pour convaincre à l’oral. Laura Perrard interviewe ici Béatrice Doradoux (Formatrice en communication orale et en improvisation) autour d’une question centrale : Peut-on vraiment rester soi-même et convaincre à l’oral ? On va parler du PITCH IDÉAL, de comment se préparer pour la communication orale (pour un rdv en one to one, une présentation clients ou encore un discours sur scène).

Béatrice nous partage également dans cet épisode des petits exercices concrets pour DÉVELOPPER SON AISANCE À L’ORAL. On y fait référence à Orelsan, à Nicole Ferroni et à Emmanuel Macron entre autres ! Béatrice se confie même sur son zozotement et nous prouve qu’on peut devenir coach en communication orale malgré les prétendus obstacles mis sur notre chemin. Un podcast inspirant et clairement utile à toutes et tous !

 

Apprendre à pitcher son projet ! en partenariat avec Intermines

Atelier en partenariat avec le Réseau Intermines
Actuellement ouvert aux extérieurs en conservant le tarif Mines (150€ pour 2 soirées de 19h à 21h les mardis 16 et 23 octobre 2018 – prise en charge par un plan de formation entreprise possible)
=> Pour ce faire, inscription par email à carrieres@inter-mines.org
=> Plus d’information sur le site d’Intermines

Objectif : Repartir de ces deux séances avec un pitch fini qui vous ressemble, que ce soit pour vous présenter vous-même, votre parcours, ou l’un de vos projets.
Descriptif :
Découvrez votre profil d’orateur et venez vous challenger sur vos capacités à vous exprimer avec charisme et répartie. Par une communication authentique et personnalisée, invitez vos interlocuteurs à s’engager avec vous.
En une accroche percutante, puis des phrases raisonnantes et bien amenées, vous devez susciter ou récupérer l’intérêt de votre public.

 

L’art du Storytelling

Séminaire-Réunion

Le Storytelling est l’art de se raconter en histoire.
Que ce soit pour parler de votre projet, de votre parcours ou de vous-même, identifiez et utilisez les anecdotes qui vont « appeler le public en nous » – un public qui a faim de récits et soif d’aventure, à travers vous.

  • Personnalisez votre discours :
    Le storytelling n’est pas le récit intime de votre vie, mais le croisement entre vous-même et votre projet professionnel. C’est le facteur humain qui vient donner un souffle de réalité à tout ce verbiage technique, dans un enrobage de sérieux. Ce n’est pas le candidat qui s’adresse au jury, le stratuper à l’investisseur, ou le prestataire au client, c’est l’humain qui parle à l’humain.
  • Affranchissez-vous du conte chronologique :
    C’est écrit sur votre CV, dans l’historique de votre entreprise ou le communiqué de presse de votre dernier produit/service, donc, inutile de nous en reparler. Bien entendu, vous avez eu une vie en 2016, en 2015, et pendant toutes ces années qui remontent jusqu’à votre naissance. Nous n’en doutons pas, alors allez à l’essentiel pour nous éviter d’être noyé d’information, par toujours pertinentes dans le contexte.
  • N’allez pas trop loin :
    Un bon storytelling est une délicieuse mise en bouche, une fin habile, ou parfois une partie pertinente du développement de votre pitch. Mais rien de plus que cela. Si votre prise de parole entière n’est qu’un immense storytelling, vous vous êtes trompé d’exercice et venez de réaliser un témoignage parlé.
  • Attention au négatif :
    Le public est une boule empathique et sensible. Si vous pleurez, il pleure avec vous, si vous riez, il rit avec vous. Alors faites-en une force pour justement ne pas trop l’accabler de vos peines, et mieux vous centrer sur ce qui vous anime positivement dans votre ambition !
  • Ne nous laissez pas sur notre faim :
    Un peu de teasing pour attiser notre curiosité ? Pourquoi pas, mais attention à ne pas trop en faire. Allonger son projet d’inutiles mystères ou de complexes suppositions peut finir par lasser votre auditoire qui n’en demandait pas tant. Mesurez votre part d’annonces-chocs et de non-dits.
  • Dominez vos intentions :
    Si vous vous demandez si un bon storytelling n’est pas un peu une manipulation déguisée, la réponse est oui. Et en même temps, non. Tout est question d’intention. Il est facile de manipuler lorsque l’on donne l’impression de s’ouvrir et d’être justement dans une situation de vulnérabilité. Si c’est votre but, qui suis-je pour vous en empêcher ? Mais parler de soi peut-être tellement plus que ça qu’il serait bien idiot d’en faire un catalyseur de faits d’armes qui ne vous appartiennent pas.
  • Régalez-vous :
    Quel plaisir d’avoir finalement devant soi ces personnes prêtes à écouter nos petites histoires, à découvrir les pourquoi de notre motivation profonde. Réunies devant nous, elles s’éveillent avec le ton de notre voix, nous renvoient par hochement de tête convaincu les étoiles que nous avons dans les yeux à l’évocation de ces propos insolites. Quelle joie cela doit être de pouvoir parler de soi en toute authenticité. Quelle chance vous avez là !

Tous nos prochains ateliers Storytelling 2016 sont à retrouver sur le site de l’Association Eklore.

 

Atelier Prise de Parole en Public & Storytelling pour ICN Alumni

ICN Alumni

Nous vous donnons rendez-vous mardi 5 avril à Paris pour l’atelier “Prise de parole en public : devenez l’orateur que vous aimeriez être !” animé par Béatrice Doradoux (ICN 2013).

Atelier-Networking, animé autour de la Prise de Parole en Public et de la présentation de soi et de son projet.

Serez-vous capable de nous convaincre par le storytelling de votre idée ou de votre parcours ? Et lorsque le public change, savez-vous changer avec lui, dans une posture d’écoute active ?
Nous utiliserons notamment les techniques d’improvisation pour vous permettre d’écrire votre propre pitch. Par le jeu de rôle et la force des débriefs collectifs nous mêlons l’utile à l’agréable afin de vous proposer un atelier aussi amusant que professionnalisant, et toujours bienveillant.

Inscriptions obligatoires avant le vendredi 25 mars à ce lien.
Tarifs : 20/30 €

Rendez-vous :
Mardi 5 avril 2016, à 19h
SAINT ROCH – Salle Peguy
35 rue saint roch – 75001 PARIS

#Startups : Prise de parole en public : 8 conseils pour réussir l’exercice

Article sourcemaddyness.com/outils/2016/03/10/prise-de-parole-en-public-conseils-beatrice-doradoux

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Écrit par Béatrice Doradoux et proposé par Romain Dehaussy, Directeur chez Chausson Finance.
Spécialiste de la levée de fonds, Chausson Finance organise régulièrement des rencontres autour de problématiques et/ou de personnalités. Après Olivier Heckmann, Denis Fayolle ou encore Pierre Tremolières c’est au tour de Béatrice Doradoux, passionnée d’art oratoire et d’improvisation théâtrale, de livrer ses « tips » concernant la prise de parole en public. Elle a créé la Désimpro, un organisme de formation & coaching.

1. Une seule chose à la fois

Entre bougeotte et statisme, il est parfois difficile d’équilibrer son corps et de le (dé)placer sur scène, en conservant une présence forte. La première chose à faire est alors de s’ancrer profondément de toute sa verticale, pour mieux se redresser devant l’assistance. Lorsqu’alors le besoin de remuer se fait sentir, cela devient l’occasion idéale de marquer une très légère pause qui aéra votre discours. Prenez votre temps, ainsi que votre respiration, et profitez-en pour réaliser en 1?2 seconde de silence un pas de côté ou en avant. Ancrage à nouveau, inspiration, vous reprenez votre pitch avec une énergie nouvelle.

2. Découper les parties de son speech

Et si ces courts instants de silence et déplacement servaient en plus à marquer vos parties ? C’est une manière très claire d’illustrer physiquement son plan. Si vous explicitez un point en commençant votre phrase par un déplacement sur la gauche « D’une part, nous pourrions… », puis, pas sur la droite, « …et d’autre part nous envisageons alors de … ». Cela ne paraît pas grand-chose, mais pour le public, vos changements de position symboliseront très clairement la découpe de votre speech.

3. Il n’y a pas de problème de voix, seulement des problèmes de respiration

Prendre son temps lors d’un discours ne sert pas seulement la forme de celui-ci. En effet, les problèmes vocaux : son trop aigu, rythme effréné ou monotone, souffle court, niveau sonore trop faible ou trop puissant… sont avant tout des problèmes de respiration, généralement directement liés à votre niveau de stress. Il faut alors en priorité travailler sa décontraction sur scène. Une telle pratique vous permettra de ne pas vous essouffler à chaque phrase, mais au contraire de les faire vibrer de différentes énergies.

4. Le regard. Tout est dans le regard

Si vous voulez que votre public vous écoute, il va falloir le considérer en échange. Un regard croisé entre deux personnes suffit à signer un contrat entre elles, confirmant que l’une est présente à l’autre. Franc et bienveillant, le regard invite à prolonger l’écoute de ce pitch qui semble alors nous être personnellement destiné. Même principe avec les grands auditoires : vous ne regarderez certes pas tout le monde, mais vous le ferez sans voile avec les quelques élus – le public le ressentira et s’appropriera cette sensation de complicité.

5. Un pitch à deux nécessite deux profils différents

Un pitch est parfois un travail d’équipe et il est important que vous puissiez, le cas échéant, présenter à plusieurs le storytelling de votre startup. En prise de parole partagée, considérez vos profils d’orateurs : si vous êtes deux speakers en low energy, ou au contraire, deux piles électriques, attention à ne pas perdre votre auditoire. L’idéal est de mixer les profils dans un équilibre harmonieux. Ni deux extrêmes, ni deux clones, chacun doit faire valoir son individualité, sous la griffe commune de l’entreprise.

6. Le public est avec vous !

Contrairement aux idées reçues, le public est toujours bienveillant, il veut, comme vous, passer un bon moment. En revanche, il est aussi empathique, et si vous êtes gêné, il sera gêné pour vous, ce qui peut vous induire en erreur sur son intention. Le public est intelligent : il entend tout et, malheureusement pour les speakers français, a tendance à relever les fautes plutôt que les belles tournures oratoires– mais cela ne veut pas dire qu’il ne les voit pas. Enfin, le public est également fainéant : ne lui demandez pas de faire un effort, tel que tendre l’oreille, ou il décrochera très vite. Vous êtes orateur : vous prenez la responsabilité de l’écoute de votre auditoire.

7. Des anecdotes pour bâtir le storytelling

Nous avons tous le même type de parcours, même pour les plus atypiques : du premier job décevant, à l’ami d’enfance qui deviendra notre cofondateur, sans oublier ce mentor croisé au hasard… Alors pour rendre votre storytelling impactant, concentrez-vous sur les étapes qui vous ont fait passer d’une situation à une autre. En d’autres termes, donnez-nous du « pourquoi », car seules vos prises de décision sont uniques. Ce sont vos transitions qui sont intéressantes et qui seront notamment source d’anecdotes pour captiver votre audience par la suite.

8. Une belle sortie requiert un call-to-action

La fin d’un pitch est le moment idéal pour passer un message : et si vous en profitiez pour glisser un mot sur une prise de conscience, sur votre mission de vie, sur votre vision de l’évolution des tendances dans votre domaine ? Trop souvent, ce fameux « call-to-action » est utilisé pour inviter les participants à se rendre sur un site internet, une page facebook, ce qu’ils ne feront certainement pas. Pensez à ce que votre solution peut changer dans leur vie, et invitez-les, d’une manière originale, à tenter le switch au moins une fois.