Aux prémices du projet Désimpro, les réactions que j’ai reçues étaient parfois empreintes de scepticisme. “Former par l’improvisation, ok, mais former.. à quoi au juste ?” fut une des questions qu’on me répéta en boucle, surtout du côté de mes amis ingénieurs, habitués à être encadrés et structurés.
Ma réponse évoquait l’art oratoire, le “mieux parler”, les notions de cohésion et d’esprit d’équipe, ou encore nos capacités de leadership et d’aisance relationnelle – ce qui ne semblait pas rassurer mes interlocuteurs, lesdits ingénieurs. Oh, surprise.
Passé les matières “en dur”, math, français, et autre histoire-géo, parents, élèves et professeurs s’accordent souvent pour dire que le reste ne sert à rien. l’Art Pla’ c’est pour remonter les moyennes, non ? Les ouvrir à quoi ?
Il n’est pas étonnant que, des années après, ces mêmes ex-élèves, ayant pris leur place dans X ou Y entreprise, ne voient pas non plus l’intérêt de développer autre chose que leurs savoir-faire techniques. Et quel dommage !
La sensibilisation aurait dû venir bien avant. Les ouvrir à quoi ? À toutes leurs richesses internes, à leurs propres capacités à gérer leurs émotions et comprendre celles des autres, leur potentiel d’écoute, lorsqu’il s’agit de rechercher les besoins de leurs clients, leur aisance à l’oral quand il s’agit de présenter un projet aux investisseurs, leur esprit managérial quand il faut mener son équipe pendant des mois sur un dossier décisif… Et tant d’autres exemples qui aujourd’hui font sens.
Et pour cause, cette énumération de “soft skills”, négligés et trop longtemps sous-estimés, rejoint le postulat de départ : les problèmes en entreprises sont essentiellement d’ordre communicationnel.
Le comble s’illustre avec l’une des récentes demandes que j’ai reçues : une agence référençant des freelances issus du monde de la com’ et de la pub aimerait faire appel à mes services car ces derniers ne savent pas… se vendre auprès de leurs clients, ni présenter leurs projets. Il faut croire que même les études en communication ne vous forment qu’à travailler dans le secteur du même nom, et pas à devenir un bon communicant en soit…
La démonstration est bouclée. Comment douter encore de l’apport des formations soft skills dans le milieu professionnel et scolaire ?
Un groupe de jeunes entrepreneurs, qui s’est posé la même question, a su trouver des méthodes inédites et détonantes pour permettre à tout un chacun d’en prendre conscience.
La formation par l’impro n’a plus rien d’extravagant lorsque je côtoie des personnes à même d’utiliser la photographie, la poésie, la méditation ou même l’ostéopathie pour faire germer en chaque participant les “graines de nos richesses humaines”. Les bénéfices sont immédiats et facilement mesurables en terme de gestion du stress, de confiance, d’amélioration du jugement de soi,…
Pour construire un parcours le plus complet possible, la start-up creapreZent est allée jusqu’à créer des “villages” où développer ses softs skills : il s’agit d’espaces éphémères et conçus sur-mesure qui s’installent dans votre établissement, votre entreprise, votre forum. Laissez-y vos étudiants, vos salariés ou vos participants y rentrer pour une heure ou deux et testez par vous-même les bénéfices des méthodes soft skills !
Pour en savoir plus : creaprezent.fr
Pour mettre en place un Village Soft Skills au sein de votre structure : info@creaprezent.fr
creapreZent, et le succès de leur Village Soft Skills lors du Salon des Micro Entreprises 2014
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